Jusqu'au XVIIIe siècle, les courses ont lieu à l’extrémité sud de l'actuelle rue des Fusillés où se trouvait l'hôtel de ville. Ce n'est cependant qu'en 1784 qu'elles sont officiellement autorisées par le gouverneur de Guyenne, à la condition que la place soit « close et fermée de barrières » pour éviter les accidents. Puis les courses de taureaux se déroulent à l'emplacement de l’ancien couvent des Cordeliers qui devient par la suite la place de la Course.
En 1857, les arènes ont la forme d'un fer à cheval long d'une quarantaine de mètres et d'une contenance de 2000 places environ. Les courses connaissant un succès croissant, les arènes en bois sont agrandies en 1890. Mais cette année là, l'histoire de la tauromachie dacquoise connaît une période d'échauffement car l'autorité préfectorale veut interdire les courses de taureaux. La rue du Toro commémore cet épisode, car ce jour-là, un taureau s'échappe des arènes avant d'être achevé dans cette rue par le matador Félix Robert.
Les courses continuent à se dérouler dans ces mêmes arènes en bois jusqu'en 1912 (malgré un violent incendie qui les détruit aux trois quarts en août 1908). Le 10 mai 1913, les nouvelles arènes en ciment sont inaugurées par le maire de l'époque, Octave Lartigau, à l'emplacement actuel. Elles comptent 5 500 places. Le dimanche 28 août 1932, Eugène Milliès-Lacroix, maire de Dax, inaugure les arènes agrandies qui portent la capacité totale à 8 000 places. Il est possible de découvrir par la conciergerie (boulevard P. Lasaosa) le patio de caballos et la chapelle des toreros, lieu de recueillement où les matadors sollicitent la protection de la Vierge avant la corrida. Les arènes de Dax ont été les premières en France à posséder une infirmerie avec service chirurgical d'urgence.
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